Cette année 2020 avait bien mal débuté avec son cortège de confinement, d’interdictions de vol et de météo foireuse. Mais il en fallait plus pour entamer le moral des 4 Gazailiens qui s’étaient donc donné rendez-vous pour un covoiturage en règle dès 9h30 sur le parking d’Orgeval en ce samedi de Juillet.
Cependant que Simon, levé dès potron-minet montait vers le Nord avec les top-gun de la CFD pour nous sortir un vol de 147 Kms (bravo à lui mais dommage pour la TMA de Lille et la déclaration cfd… ;-), nos 4 compères (Lolo, Romain, Mathieu et ma pomme) avaient choisis une route plein Ouest pour un vol de reprise plus tranquille et contemplatif.
Suite à de longues palabres en chemin sur la destination finale (Commes ou Senneville ? ) en vérifiant tous les paramètres et modèles possibles de tous les sites météo, nous optons finalement pour la destination la plus proche (200 Kms environ) avec un petit risque assumé de ne pas y trouver le vent tant attendu, mais en priant pour que la brise de mer soit de la partie.
Après la courte halte de coutume sur la désormais fameuse aire de Vironvay, nous arrivons sur site aux environs de 13h ayant été quelque peu retardés par la circulation d’une journée de départ en vacances. Le retour sera bien plus tranquille qu’à l’accoutumée par contre. C’est toujours ça de gagné !
Quelques pilotes sont déjà sur place et nous disent avoir effectués plusieurs vols depuis midi. Le vent n’est pas très soutenu mais nous avalons rapidement nos sandwichs et comme à l’accoutumée c’est bien évidemment Lolo qui se met en l’air le premier, suivi quelques minutes plus tard par Romain puis Mathieu. Je préfère pour ma part effectuer quelques gonflages sur la grande aire d’atterrissage afin de retrouver mes sensations un peu oubliées après ces longs mois d’abstinence hivernale puis forcée.
Mais l’envie de voler étant si forte, je rejoins rapidement les copains en l’air pour un vol de près de 2h le long des magnifiques falaises Fécampoises.
Après avoir survolé ensemble le Cap Fagnet et son phare tout en saluant les promeneurs en contre-bas par quelques petits wings exprimant ainsi notre joie de retrouver enfin les airs, nous nous dirigeons ensuite vers le nord en passant devant les majestueuses éoliennes avec lesquelles nous garderons malgré tout nos distances comme le geste barrière d’un pilote avisé.
Après plusieurs transitions pleines de confiance au dessus des plages de galets de Saint-Pierre en port puis des Grandes et des petites Dalles, nous ferons demi-tour un peu avant Veulettes-sur-Mer, le vent étant annoncé faiblissant dans l’après-midi. C’est d’ailleurs un retour quelque peu rocambolesque qui nous attends car les transitions se feront cette fois avec bien moins d’altitude qu’à l’aller… N’ayant pas pris le soin de calibrer correctement mon altimètre avant le décollage, je le verrai pour la 1ère fois m’afficher la valeur de -4m (!) en passant à l’aplomb des baigneurs de la petite plage des Grandes Dalles. Séquence frisson…
Il est un peu plus de 17h lorsque tout le monde décide sagement de retourner se poser au déco car la marée haute nous laisse peu de chances de finir au sec en sécurité si d’aventure le vent venait à faiblir encore.
Il est malgré tout encore tôt et les plus prévoyants (ou plus téméraires) avaient amenés le maillot de bain. C’est donc d’un commun accord que nous nous dirigeront ensuite vers la plage de St Pierre-en-port pour voir un petit peu le paysage vu d’en bas.
Bien évidemment après la joie des airs puis celle de l’eau, nous finissons la journée à Fécamp devant des moules-frites au Chorizo pour Joe, marinière pour William et Averell et au Calvados pour Jack. Tout ça sur le joli port de pêche que nous quitterons vers 22h avec de belles images plein la tête et une furieuse envie de remettre ça très vite en espérant un petit peu de répit du satané virus.
Voila un résumé qui donne envie de revenir habiter en region parisienne pour refaire ce genre de journée.