Jour 7, vendredi 24
Vendredi fut une drôle de journée.
D’abord une belle matinée pour moi car, enfin, je réussis à prendre du gaz au Trapechet pour transiter au Criou. De là j’ai gratté comme j’ai pu pour me maintenir à une altitude hélas un peu basse. Je traçai au Vallon avant de descendre de trop. 34 minutes de vol et ma première transition, la semaine se terminait plutôt pas mal !
À 14h, nous étions au snack quand de gros nuages gris sombre finissaient de s’amonceler pour nous préparer un puissant spectacle son et lumière. En l’air les biplaceurs se grouillaient de rejoindre l’atterro, aux oreilles, en 360 ou en crevette…
Corinne alla se réfugier chez son glacier préféré et tous les autres dans la piscine municipale.
À peine le temps de se mettre en maillots que les maîtres nageurs évacuaient le bassin. Et là, le ciel presque noir nous gâta. Cataractes, éclairs, tonnerre et grosses bourrasques de vent qui faisaient balancer les arbres…
Plaisir enfantin de regarder les éléments se déchainer quand on est bien à l’abri.
Profitant de l’accalmie, nous avons quand même pu nager un peu.
En sortant, c’était l’heure du goûter.
Le temps de faire deux courses, nous prîmes notre quatre heures au chalet à six heures, juste avant de préparer la raclette du soir….
Dernier repas (pour moi) pris sur la terrasse, nous étions un peu fatigués mais contents.
Pendant la nuit, l’orage reprit violemment et je craignais presque que le chalet sois frappé par la foudre.
L’avantage de ces trombes d’eau, outre le fait d’arroser une nature desséchée par des jours de canicule, fut de remplir un petit peu le réservoir de sorte que le soir et le lendemain, un petit filet d’eau coulait des robinets…